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l’heure fatale.

révoquer cette assertion en doute ; mais l’examen qu’il fit faire en sa présence, ne tarda pas à le convaincre qu’elle étoit fondée.

« Alors on se disposa à ne rien négliger pour faire de Séraphine une personne accomplie. Les maîtres de langue, de musique, de danse, remplissoient tous les jours la maison.

« Mais mon père ne tarda pas à s’apercevoir qu’il s’étoit encore une fois mépris. Séraphine faisoit si peu de progrès dans l’étude des langues étrangères, que ses maîtres levoient les épaules, et le maître de danse prétendoit qu’elle avoit deux pieds dont on ne pourroit jamais tirer parti, quoiqu’ils fussent très-jolis, parce que sa tête prenoit trop rarement la peine de s’en occuper.