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l’heure fatale.

sur les deux sœurs, leur causa un trouble visible.

« Cela t’est peut-être arrivé ? » répliqua Amélie.

« Pas précisément à moi, mais.... suspendez votre curiosité. Ce soir..... si je suis encore en vie.... Je voulois dire que ce soir je serois plus en état de vous communiquer tout cela. »

Marie fit un signe à Amélie, qui comprit à l’instant l’idée de sa sœur. Il paroissoit que Florentine vouloit être seule ; et quoique son état semblât inquiétant, rester pour ainsi dire malgré elle, eût difficilement produit une distraction avantageuse. Son livre de prières, ouvert sur une table, que Marie aperçut en ce moment