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l’heure fatale.

de craindre que tu ne songes à rendre cette espérance vaine. »

« Moi ?.... Mais combien de fois dans cette vie l’espérance n’est-elle pas comme une fleur stérile ? »

« Ma chère Florentine, » lui dit Marie en la serrant contre son cœur, « depuis long-temps nous nous sommes souvent demandées, ma sœur et moi, mais toujours en vain, ce qu’est devenue la gaîté de notre amie ? Depuis long-temps nous sommes tourmentées par la pensée que peut-être des raisons de famille ont arrangé, contre ta volonté, ce mariage qui doit bientôt avoir lieu. »

« Des raisons de famille ? Ne suis-je donc pas la dernière personne de ma