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l’heure fatale.

« Beau temps pour la promenade ! » s’écria Amélie : « comment as-tu passé cette nuit épouvantable ? »

« Pas très-bien ; vous pouvez aisément le croire. Ma demeure est dans une position beaucoup trop isolée. »

« Heureusement, » reprit Marie en riant, « elle ne sera pas long temps la tienne. »

« Cela est vrai, » répondit Florentine en soupirant profondément. « Le comte revient demain de ses voyages, dans l’espérance de me conduire bientôt de l’autel dans sa maison. »

« Seulement dans l’espérance ? » répliqua Marie. « L’accent mystérieux que tu as mis à ces mots me donne presque lieu