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la morte fiancée.

uns de ses auditeurs, tout en le remerciant de la peine qu’il avoit prise, témoignoient peu de dispositions à ajouter foi à son histoire, lorsqu’une personne de sa connoissance entra, d’un air empressé, et lui dit quelques mots à l’oreille. Rien de plus frappant que le contraste offert par l’air affairé et inquiet de ce nouveau venu, en parlant au marquis, et le calme de celui-ci en l’écoutant.

« Hâtez-vous, » dit enfin le premier, que ce sang-froid impatientoit ; « dans quelques minutes, vous vous repentirez de ce délai. »

« Je vous suis obligé de votre sollicitude affectueuse, » répondit le marquis ; mais il eut l’air de prendre son chapeau, plutôt faire comme tous les autres, qui se