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la morte fiancée.

la chambre nuptiale, où il me conduisit. Nous trouvâmes le duc étendu à terre. Il ne restoit pas en lui le plus léger signe de vie ; ses traits étoient défigurés d’une manière effrayante.

Jugez de la douleur amère de Libussa, lorsqu’on lui fit ce récit, et que tous les efforts des gens de l’art pour rappeler le duc à la vie, furent sans succès.

La famille du comte tomba dans une consternation contre laquelle tous les motifs de consolation vinrent échouer. Peu après, une affaire pressante me fit quitter ce séjour, dont je desirois m’éloigner.

Mais auparavant, je ne manquai pas de recueillir dans le village des renseignemens précis sur la morte fiancée. L’anecdote,