Page:Fantasmagoriana (tome 1).djvu/179

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
161
les portraits de famille.

moins, peut-être, par conviction, que par politesse. Plusieurs personnes se préparoient à se retirer, et Ferdinand, qui avoit vainement cherché de tous ses yeux la demoiselle aux cheveux blonds, étoit déjà à la porte, lorsqu’un homme assez avancé en âge, qu’il se souvint d’avoir vu dans l’appartement des musiciens, lui demanda si l’ami dont il avoit raconté l’histoire, ne s’appeloit pas le comte Panner ?

« C’est son nom, » répondit Ferdinand un peu interdit. « Comment devinez-vous ?..... Connoissez-vous sa famille ? »

« Vous n’avez dit que la vérité pure, » repartit l’inconnu. « Où est le comte actuellement ? »

« Il est en voyage, » reprit Ferdinand ; « mais je suis surpris..... »