Pour le premier, le temps est
et pour le second
C’est la différence qui intervient dans l’exemple des lueurs de canons-signaux que j’ai donné au chapitre Ier. De l’équation
on pourra, les autres grandeurs étant connues, tirer facilement tous les éléments de solution des problèmes dans le genre des suivants :
La planète se déplaçant à une vitesse constante donnée, à quel intervalle de temps faut-il effectuer les signaux sur la terre pour qu’ils paraissent simultanés aux observateurs de la planète ? Ou pour que, des deux signaux supposés exécutés successivement, le second sur la terre paraisse être le premier aux observateurs de la planète ? etc.
Il n’existe donc pas, dans les théories de la relativité, de temps général ou absolu, mais des temps locaux propres aux observateurs de chaque système.