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Les Genêts


 
Les genêts, doucement balancés par la brise,
Sur les vastes plateaux font une houle d’or ;
Et, tandis que le pâtre à leur ombre s’endort,
Son troupeau va broutant cette fleur qui le grise ;

Cette fleur qui le fait bêler d’amour, le soir,
Quand il roule des hauts des monts vers les étables,
Et qu’il croise en chemin les grands bœufs vénérables
Dont les doux beuglements appellent l’abreuvoir ;