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Cynique romancier, laisse-les sous leurs chênes,
Ne trouble pas leur air des senteurs de Paris,
Et puissent-ils, au jour des batailles prochaines,
N’avoir pas lu le livre où tu les as flétris !…
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Et toi qui du plus pur de ton sang les abreuves,
Terre, veille sur eux avec un soin jaloux,
Conserve-les fervents pour le temps des épreuves,
Toi qui gardes leurs soeurs vierges à leurs époux.
Fais qu’ils t’aiment ; étale à leurs yeux tes parures,
Tes manteaux verts ou bruns, tes fleurs et tes épis,
Tes ors fauves d’automne et les blanches fourrures
Dont tu couvres, l’hiver, tes beaux flancs assoupis.