Page:FRAD006 G1260.pdf/26

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

notre prédécesseur, le quinze septembre 1708[1]. Il aura soin que le statut de 1559 et les règlements et statuts faits depuis soient aussi toujours exposés au chœur dans un tableau, comme il est marqué par le statut de 1507 : statuta antiqua et moderna ecclesiae ponantur descripta in choro ecclesiae.[2]. Ce qui a été aussi ordonné par nos prédécesseurs dans le cours de leurs visites.

Les sieurs chanoines

Nous exhortons tous les sieurs chanoines et nous leur enjoignons d'apprendre le plain-chant et d'aller au lutrin, attendu le petit nombre des bénéficiers, dont il y en a toujours trois à l'autel pour la grande messe. Et nous ordonnons à tous ceux des bénéficiers qui ne savent pas le chant, de l'apprendre, dans six mois, sous peine d'être privés de leur distribution, les statuts de l'église et les ordonnances de nos prédécesseurs exigeant d'eux cette capacité.

Les versets du graduel et de l'alléluia, et ceux du trait en carême, excepté le premier, seront chantés par deux des chanoines ou bénéficiers seulement, étant devant le lutrin.

Il y aura un chanoine et un bénéficier ponctuateurs qu'on changera tous les ans au chapitre général, suivant les anciennes ordonnances. Ils auront soin tous les deux de marquer les absents après chaque heure de l'office, sans pouvoir attendre la fin du jour et sans excepter un seul jour de l'année, Et au cas qu'ils soient obligés

  1. Anniversaires : il s'agit de messes anniversaires, fondées par des particuliers, qui doivent être célébrées chaque année à une certaine date. L'évêque a le pouvoir d'en réduire le nombre. C'est la réduction faite par Mgr de Crillon.
  2. Trad. : "Les statuts, anciens et modernes de l'église seront placés par écrit dans le chœur de l'église"