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Ses yeux charmaient et dominaient sous l’arc hardiment dessiné de ses noirs sourcils.

Une seule chose dans ce visage magnifique eût pu faire tache aux yeux d’un observateur sévère. Il y avait, dans le regard de Rio-Santo, dans les lignes épanouies de sa bouche, le cachet d’une sensualité qui, au repos, devait le bercer doucement dans des rêves de poète, mais qui, soudainement irritée, pouvait ne point connaître de frein et arriver, chez cet homme fort et passionné sans doute, aux excès de l’emportement et de la frénésie.

Mais quelle est la figure où certains observateurs ne découvrent pas mille motifs de soupçonner ou de craindre ?