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IV

FIANÇAILLES DE M. CHANUT


Mme la baronne était réellement très-pressée ; car elle avait une longue route à faire. Cependant, elle resta immobile, et les sourcils froncés, devant la porte refermée par où M. Chanut venait de s’éloigner. Il y avait des rides à son front, et ses sourcils rapprochés disaient le travail de sa pensée.

— Il m’a entamée ! murmura-t-elle, et je n’ai rien tiré de lui !

Hély entrouvrit la porte, annonçant que la voiture attendait. Laure la renvoya d’un geste.

— Demain ! dit-elle encore. C’est le dernier acte du