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LES AMOURS

408 LES AMOURS L'àme convalescente se sent mieux et jouit comme le corps d'un pauvre malade à qui reviennent les forces et la vie.. Et, comme Sainte ne souffrait plus, elle avait eu le témps de songer à celui qui se fai- sait une place en son ceur. Elle avait laissé sa pensée se perdre en ces rontes nouvelles et fleuries de l'amour qui s'ignore. L'angoisse ne mettait plus son voile noir sur ses beaux rêves d'enfant. Elle voyait l'avenir,-une belle route, bordée de bonheurs, qu'elle par- courait entre Gaston et Romée... Romée n'était-il pas le sauveur ? Toutes les consolations, tous les espoirs n'étaient-ils pas venus de lui et par lui ?