Page:Féval - Les Amours de Paris - 1845, volume 4.djvu/32

Cette page a été validée par deux contributeurs.
17
DE PARIS.

la possibilité d′entourer madame la duchesse d′un semblant de luxe et de bien-être ; néanmoins, elle ne voyait point notre misère de si près qu′autrefois dans la chambre unique où nous étions tous entassés chez M. Polype, au Palais-Royal. Son état continuel d′absorption et le vague de ses idées aidaient d′ailleurs à la tromper. Elle ne se doutait point de notre détresse…

» Mais ce jour nous n′avions plus rien. Notre bonne mère allait demander en vain la goutte de breuvage qui rafraichissait son gosier en feu…

» J′allai vers madame la duchesse. Mon cœur saignait, car je croyais lui porter un coup cruel.