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DE PARIS.

DE PARIS. 285 L'homme qui les avait recueillis était un paysan breton nommé Jean-Marie Biot, dont le père avait acheté sa petite terre sous la Convention, pour la garder à ses anciens sei- gneurs. Il y a, quoi qu'en ait dit récemment un ro- mancier qui dépasse ses rivaux de la tête, et qui dépense un talent prodigieux à enlaidir, de parti pris, le tableau de la nature humaine, -il y a des paysans ainsi faits en Bretagne et sans doute ailleurs. Jean-Marie Biot était veuf. Il remit son petit bien aux mains du marquis Raoul de Maille- pré, comme eût fait son père; et, comme il n'avait point de famille, il se donna tout en- tier à ses maîtres.