Page:Féval - Les Amours de Paris - 1845, volume 4.djvu/27

Cette page n’a pas encore été corrigée

12 LES AMOURS pandait dans sa solitude une plainte douce, un cri étouffé d'amour, dernière émanation de son âme résignée. Elle ne voulait point reposer cette nuit, parce que ces quelques pages, écrites aux heures d'insomnie, allaient rester après elle. Ces pages étaient sa vie et son secret. Son secret que nul n'avait pénétré, Berthe voulait le donner pour quelques larmes, pour quelques fleurs à jeter sur cette petite tombe où nous l'avons vue s'agenouiller et prier... Elle se prit à feuilleter le cahier. C'était la suprême lecture. II fallait voir s'il n'y avait rien à retrancher, rien à ajouter... Au commencement de ces pages, il y avait