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DE PARIS. 11 Berthe était exténuée de fatigue. Cette veille avait achevé d'épuiser ses forces. Elle ne songeait point pourtant à se reposer sur le cadre préparé pour elle auprès du lit de la vieille dame. anag Berthe se sentait mourir. La vie, en elle, s'éteignait lentemer:t, et il y avait bien long-temps qu'elle avait la conscience de son dépérissement et qu'elle comptait avec froi- deur chaque pas qui la rapprochait de la tombe. C'était une pauvre fleur à qui avait manqué la rosée du ciel. Elle se penchait fanée avant le temps. Et de même que la fleur flétrie exhale encore'aux brises nocturnes ce qui reste de ses parfums affaiblis, de mème il s'é-