Page:Féval - Les Amours de Paris - 1845, volume 4.djvu/116

Cette page n’a pas encore été corrigée
101
DE PARIS.

DE PABIS. 101 sait au ceur quelque bon mouvement d'es- poir, c'est que l'image de Berthe souriait en sa mémoire, et qu'il se disait : Peut-ètre un jour elle m'aimera... Eu France, on le sait, tout est affaire de mode. Les uns la devancent, les autres la sui- vent. De temps en temps, il arrivait de Paris quelque gentilhomme curieux de se donner, lui aussi, le vernis de sauveur d'un peuple. Ces nouveau-venus étaient, on le pense, accueillis avee joie. Pendant quinze jours au nioins, ils faisaient office de gazettes. On était fort pressé d'apprendre ce qui se faisait, ce qui se disait à Paris,-non pas seulement les choses politiques, mais les petits événemens