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LES AMOURS

92 LES AMOURS secours au bien combattant le mal en ce se- cond chaos. La société se transformait seule et comme au hasard, sans qu'une main vi- goureuse et pure se chargeàt de diriger ces labeurs redoutables. Les esprits jeunes et vaillans se ralliaient antour du mot de liberté, drapeau magique, mais fantasque, dont les plis larges ont caché bien des tyrannies, étendard sacré qui abrita souvent l'ambition couarde et les lâches trahi- sons. Jean de Maillepré, laissant de côté les luttes religieuses et gardant à peu près les croyan- ces de ses pères, ce qui était beaucoup, se jeta éperdument dans la voie des amans de la