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LES AMOURS

assourdi dans le quadrilatère inflexible des murailles souterraines ; cette folie serrait le cœur. C’était comme une orgie dans une tombe.

Toutes les tables, sauf une ou deux, placées dans des recoins obscurs ou incommodes, étaient entourées de nombreux buveurs, les uns travestis, les autres portant le costume bourgeois. Autour des tables circulaient, deux à deux, une armée entière de ces belles femmes que nous avons vues déjà dans le jardin du Palais-Royal. – Car le Palais-Royal, aux heures du soir venues, vomissait par tous les pores ses innombrables sirènes. C’était une ruche immense d’Armides, âpres à la besogne, foisonnaient, pullulaient, cou-