Page:Féval - Les Amours de Paris - 1845, volume 1.djvu/64

Cette page n’a pas encore été corrigée
52
LES AMOURS

lui jetant seulement un regard avec un sourire.

Dans le passage, un peu au delà du Caveau du Sauvage, elle joignit l’étranger et glissa doucement son bras sous le sien...


Le duc demeurait bouche béante, suivant cette femme d’un regard stupéfait.

C’était une noble créature, à la taille souple et haute. Sa démarche gardait une sorte de chasteté fière parmi son gracieux abandon. – Il y avait là, dans le jardin, dans les galeries, partout, des femmes charmantes, parées comme pour un bal et presque aussi décolletées qu’une rosière de province venant lire des vers officiels à un prince qui voyage.