Page:Féval - Les Amours de Paris - 1845, volume 1.djvu/54

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
42
LES AMOURS

— Que va-t-il faire ? pensa-t-il. — Comment espérer ?… Mais demain il sera toujours temps d’en venir aux grands moyens… Ma fortune… mon honneur… ma vie… tout est là !…

Les dix masques, soutenant le triste Josépin, encore tout moulu de sa chute, venaient d’entrer aux Trois Frères-Provençaux , où les attendait la classique bouilla-baisse.

L’étranger, lui, semblait avoir oublié déjà sa prouesse, et donnait de nouveau toute son attention aux surprises sans cesse renaissantes du bizarre spectacle qui l’entourait : c’était à chaque instant un aspect inaperçu, un coin inexploré du tableau qui se déroulait devant ses yeux. — Ce bruit et ce mouvement désor-