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Au bout de ce temps, la voix creuse du malade se fit entendre.

– Mets-moi sur mon séant, Biot, dit-il.

Le paysan obéit.

– Il n’y a plus qu’un Maillepré, reprit le marquis avec lenteur et solennité ; – Gaston, mon fils, vous êtes chef d’une noble race, dont Dieu a permis la ruine… Soyez heureux si vous pouvez, sinon, supportez la peine en chrétien, et souvenez-vous de notre devise…

Il s’arrêta pour reprendre haleine.

– Notre cause est juste, poursuivit-il ; soutenez-la, mon fils ; – demain, l’homme que j’attends viendra… Ne lui faites point de