Page:Féval - Les Amours de Paris - 1845, volume 1.djvu/163

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

présentait le paysan. – Les regards de la marquise glissèrent de la table vide à ses trois filles qui avaient froid sous l’indienne légère de leurs robes. Une larme roula sur sa joue. – Sainte quitta sa place et mit sa blonde tête dans le sein de sa mère.

– Il viendra, dit —elle ; – il va venir !

La marquise la pressa doucement contre son cœur et eut un sourire sous ses larmes…

On entendit un pas d’homme sur les marches de l’escalier.

Gaston prêta l’oreille. Une pénible anxiété assombrit le nuage qui était sur son front.