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joues, aux pommettes desquelles se montrait pourtant un reflet rose, le seul indice qui pût donner à penser que la santé faisait défaut à cette précoce puberté.

L’aînée des jeunes filles avait un an de plus que Gaston. Elle ne lui ressemblait point. Ses traits, d’une régularité parfaite, semblaient avoir emprunté au visage ridé de la duchesse douairière quelque chose de sa hautaine sécheresse. Elle était du reste l’élève favorite de la vieille dame. On ne l’appelait que mademoiselle de Maillepré.

Son nom de baptême était Berthe.

La seconde avait nom Charlotte. Elle était moins belle que Berthe, dont les traits eussent