Page:Féval - Les Amours de Paris - 1845, volume 1.djvu/146

Cette page n’a pas encore été corrigée
134
LES AMOURS

Il se trouvait dans cette rue trois ou quatre garnis de mauvais renom et fort en vogue parmi les chevaliers de ces dames . Rien n’ y gênait l’ orgie . L’ ivresse y avait droit d’ asile et s’y voyait traitée avec la considération due au gagne-pain de la maison . Les chambres de ces hôtels n’ avaient aucune prétention au luxe , mais elles étaient bien loin cependant de respirer cette repoussante misère des loge - à - la-nuit de la rue Froidmanteau, de la rue de la Bibliothèque et autres casse-cous tapis derrière le Louvre . Ces chambres ressemblaient assez à celles des bonnes auberges de province . Il fallait y avoir passé une nuit pour savoir au juste ce quelles valaient . – Nous voulons parler d’une nuit