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LES AMOURS

Qui reconnaîtrait, hélas ! à ce poétique tableau les tristes galeries , fécondes en faillites , où se promènent, le soir, quelques rares provinciaux , arriérés d’ un demi-siècle ? Ces bonnes gens errent le long des grilles , cherchant la foule , cherchant la joie , cherchant le Palais-Royal. – Que trouvent-ils ? Le silence , la solitude . Çàetlà , le gaz éclaire encore les dorures d’ un brillant magasin, dont le livre de vente ne s’ allonge pas d’ un feuillet tous les mois . Le café Lemblin , ce bruyant asile des libéraux de la restauration , végète et s’ endort ; le café Valois , quartier-général des mauvaises têtes du parti ultra , est mort , – mort avant Chodruc-Duclos ! Les enchante-