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Toi, respire ici Chloé
Concupiscente, mais nice,
Qui au baiser de Daphnis
Tend sa bouchette collée.

Pour moi, j’évoque Renée
Vivien, qu’étouffa Éros
Sous les œillets et les roses,
Avec son cœur effréné.

À notre néant d’orgueil
Siérait tant la mort des fleurs ;
Abdiquer tout bas, sans leurre,
Au gré du vent qui nous cueille ;

Et renaître à la croisée
Des jolies filles de Perth ;
Pâmer sous leurs yeux d’eau perse,
Et leurs petits nez rosés.

À l’œillet aux tendres joues
J’ai cette ode consacrée,
Pour revivre en l’air sucré
Dans un parterre d’Anjou.