Page:Extrait des Journaux de l'Assemblée législative de la Province du Canada, 21 février 1845.djvu/3

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tant que cette proscription limitée de leur langue semble comporter, quoique sans intention, l’imputation d’une distinction défavorable à leur égard.

Que mus par le désir d’unir tous les cœurs, en cette Province, dans une même affection pour la personne de Votre Majesté, et dans un même appui de son Gouvernement, nous prions humblement Votre Majesté de faire disparaître cette cause de mécontentement ; et de recommander au Parlement impérial de révoquer la partie de la loi qui lui a donné naissance, assurant Votre Majesté que cette démarche sera accueillie par le peuple canadien de Votre Majesté, comme une nouvelle marque de la sollicitude paternelle de Votre Majesté pour son bien-être.