Je ne sais rien : femme, laisse là toutes ces questions.
Ah ! plutôt, au nom des dieux, parle, étranger, pour me rendre quelque joie.
Il est mort, l’infortuné, et sa mort a été funeste à quelqu’un.
Il est mort ? Par quel événement ? Ah ! malheureuse que je suis !
Pourquoi ces gémissements qui t’échappent ? qu’avait-il de commun avec toi ?
Je gémis sur son antique fortune.
Mort déplorable, en effet, de périr par la main de son épouse.
Ô que de larmes à verser, et sur la coupable, et sur sa victime !
Cesse tes questions, ne m’interroge pas davantage.
Encore un mot : l’épouse de cet infortuné vit-elle encore ?
Elle n’est plus ; le fils qu’elle avait enfanté lui a ôté la vie.
Ô maison en proie au trouble et au désordre ! Et est-ce volontairement qu’il l’a tuée ?