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LE CHŒUR.

Je ne sais ; mais la chose m’est grandement suspecte.

HEKTÔR.

Sache que tu crains tout, si tu crains ceci.

LE CHŒUR.

Jamais encore les ennemis n’avaient allumé un tel feu.

HEKTÔR.

Jamais aussi ils n’étaient tombés si honteusement dans le combat.

LE CHŒUR.

C’est toi qui as fait cela. Maintenant, ne manque pas d’achever.

HEKTÔR.

Contre l’ennemi il n’y a qu’une parole, s’armer !

LE CHŒUR.

Voici qu’Ainéias vient en grande hâte, apportant quelque nouvelle à ses amis.




AINÉIAS.

Hektôr, pourquoi les gardes de nuit sont-ils accourus