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Antistrophe II.

Et auprès de celles-ci étaient les nefs des Argiens, au nombre égal d’avirons, et dont les chefs étaient le fils de Mèkisteus, qu’éleva son aieul Talaos, et Sthénélos, fils de Kapaneus. Puis, se tenait le fils de Thèseus, venu de l’Attique avec soixante nefs ayant pour signe agréable aux marins la Déesse Pallas montée sur un char ailé.

Strophe III.

Et j’ai vu l’armée des Boiôtes et leurs cinquante nefs marines ornées de signes ; et le signe de Kadmos, tenant un dragon d’or, était sur les korymbes des nefs ; et Lèitos, race de la terre, était le chef de cette armée navale. Puis, ceux de la terre Phôkide, puis les Lokriens, sur un même nombre de nefs, que conduisait le fils d’Oileus, ayant quitté l’illustre ville Throniade.

Antistrophe III.

De la kyklopéenne Mykèna, le fils d’Atreus a conduit les marins de cent nefs. Et, avec lui, comme un ami avec un ami, son frère commande, afin que la Hellas redemande celle qui a fui sa demeure pour des noces Barbares. Et j’ai vu aussi, sur les poupes de Nestôr Gérénien, venu de Pylos, l’image d’un taureau, signe de l’Alphéos qui est de son pays.

Èpôde.

Et il y avait douze nefs des Ainianes auxquels commandait le roi Gouneus. Et auprès de ceux-ci étaient les chefs d’Élis, que tout le peuple appelait Épéiens, et Eurytos les commandait. Et Mégès, fils de Phileus, commandait les