réalisées deux conditions naturelles : non seulement le mouvement de l’eau, mais encore la présence à la surface de cette eau d’un air constamment renouvelé.
Voici les résultats de cette expérience.
6 mai (date de l’ensemencement), l’eau contenait | 18 moisiss. | par c. c. |
7 — | 20 — | |
8 — | 20 — | |
9 — | 16 — | |
10 — | 18 — |
Les chiffres avaient donc très peu varié ; il nous fut impossible de continuer plus longtemps, car le courant d’air avait amené une très rapide évaporation dit liquide. Ce fait même que, bien que la quantité d’eau fût très sensiblement diminuée chaque jour, le nombre de moisissures restât à peu près constant, prouve bien que ces dernières ne se trouvaient pas dans de bonnes conditions d’existence, en effet, le dernier centimètre cube contenait à peu près autant de spores qu’un centimètre cube du mélange initial lequel en contenait cent fois plus.
Il résulte donc que le mouvement est une cause défavorable pour le développement des moisissures.
Nous venons de voir l’influence des différents agents physiques, cherchons maintenant si la composition chimique des eaux n’a pas une importance notable sur le développement des moisissures.