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Comme il marchait à côté de lui, il vit le cou du chien usé. − Qu’est-ce que cela ? dit-il. − Rien. − Comment ? − Autant dire. − Eh bien ?

− Le collier qui m’attache m’a fait cela, je crois. − Qui vous attache, mon bel ami ! Vous ne courez pas où vous avez envie ?

Je vous laisse alors savourer vos deux ou trois repas quotidiens : quand vous me donneriez votre poids d’or, si je n’ai la liberté, je serai pauvre ! −