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C, C cloisons qui séparent le bac qu'on voit partagé en trois parties. On voit aussi les trous dont les cloisons sont percées. D retranchement où l'eau vient pure. E, E pompes foulantes. F, G passages à l'eau qui s'ouvrent & se ferment alternativement par le moyen de clapets. H trou d'où l'eau se rend & se réunit vers le sommet du récipient.

3. Boyau de cuir qui s'adapte au trou H, par le moyen d'une boîte de cuivre. H la boîte de cuivre. N l'ajutage.

3. Elévation de la même pompe. O ouverture saillante où s'adapte la boîte H de cuivre.

Bas de la Planche. Pompes à bras.

Fig. 1. Pompe à bras. Cette pompe est composée d'un tuyau de plomb B B. C extrémité coudée de ce tuyau. D socle de bois sur lequel cette extrémité porte. Cette extrémité coudée est percée de plusieurs trous, & trempe dans l'eau d'un puits. E le puits où elle trempe. F barillet couvert d'une soupape ou clapet. G la soupape ou le clapet du barillet. H le piston. I clapet du piston. K anse de fer du piston. L verge de fer qui prend l'anse du piston. M bascule faite d'un levier & d'une poignée. N poignée de la bascule. O étrier de fer soutenu de la poignée. M, N les deux bras du levier. P gargouille par laquelle l'eau se décharge. Q cuvette de pierre où elle est reçue.

2. La même machine vue de profil.

3. R, S outils propres soit à asseoir, soit à retirer le barillet F, que les ouvriers appellent le secret.

4. & 5. La pompe de bois en coupe & en profil. Cette pompe appellée hollandoise, est la plus simple de toutes. C'est un tuyau d'aulne ou d'orme creusé. X clapet. Y tringle de bois. Z anse. a a bascule. b gargouille.

Cette pompe est d'usage dans les vaisseaux, les jardins. Il n'y a pas une maison en Hollande qui n'en soit pourvue.


Machine à épuiser les eaux d'une mine, d'un marais, &c. 2 Planches.

Cette Machine est de l'invention de M. Dupuis, Maître des Requêtes, & Intendant au Canada en 1725. Cette Machine présentée à l'Académie, en a été approuvée, & M. de Maurepas en a ordonné l'usage aux travaux qui se sont faits pour le Roi à Saint-Domingue.

PLANCHE Iere.

Fig. 1. Elle montre l'intérieur des coffres. A, B intérieur des coffres. C, C plate-forme mouvante & inclinée dans la caisse. D une des parois du coffre, entaillée circulairement & garnie de cuir. F, F clapets pratiqués à la plate-forme & donnant passage à l'eau. I, K tringle & chassis qui va rendre à la manivelle. G, H deux autres clapets que l'eau qui entre par les deux premiers fait ouvrir. L espece de hotte ou de cheminée où l'eau est forcée d'entrer, & d'où elle se rend à un réservoir.

2. La même Machine appliquée à l'épuisement d'une mine, comme on a fait à Pompéan, proche Rennes en Bretagne. On la voit établie pour cet usage.

3. La même Machine mue par la force de l'eau.

On n'a mis aucunes lettres de renvoi à ces deux figures, parce que la moindre intelligence de Méchanique suffit pour les faire entendre.

4. Montre le chassis séparé de la figure 1.


PLANCHE II.

Fig. 5. La même Machine mue par le moyen d'un cheval. A le manege. B rouet. C pivot du rouet. D lanterne recevant les dents du rouet. E manivelle. F, F, F, tringles avec leurs chassis. G, G, G hottes ou cheminées où l'eau se rend. H, H tuyau commun qui reçoit l'eau au sortir des hottes ou cheminées.

6. La Machine appliquée au desséchement d'un marais. C'est ainsi qu'il faut l'établir pour cet usage.

7. La Machine placée dans un puits avec une manivelle à bras.

On peut, avec la même Machine exécutée en grand, tous déchets défalqués, épuiser par jour 11520 muids d'eau.

On voit, fig. 7, la maniere de l'établir dans un puits


Moulin à vent de Meudon. 1 Planche.


Ce Moulin est situé dans le Parc du Château de Meudon, près de la ferme de Vilbon.

On en voit tout le méchanisme intérieur dans cette Planche. C'est pour le montrer, qu'on a détruit tout autour la cage qui le renferme.

A A Portion du bâtiment rond qui en entoure le bas. Elle est en forme de glaciere. B B balustrade pour tourner autour & aller à une échelle tournante. L l'échelle tournante à laquelle conduit la balustrade, & qui conduit à la lanterne & au rouet C, C, D, D charpente d'entre-toises & moises, qui entretiennent l'arbre dans sa situation. E l'arbre. F lanterne horisontale. G rouet vertical dont les dents sont reçues dans les fuseaux de la lanterne horisontale F. H H cylindre qui sert d'axe aux aîles & qui est assemblé avec le rouet F. I, I, I les aîles. N gouvernail que le vent fait mouvoir. O O bascule pour arrêter le Moulin. M, M chaînette de fer qui tire ou serre le bout du frein fixé au rouet. P P citerne pleine d'eau. On la voit au bas de la Planche. Q, Q tringle tournant sur une ma-trice de cuivre servant d'œil, au travers de laquelle passe la tige d'une manivelle. R cette manivelle coudée. S, S chevalets tirés par la manivelle R. T, T tourillons des chevalets qui haussent & baissent pour lever les chassis & les tringles de quatre corps de pompes foulantes. V, V. ces corps de pompes foulantes qui trempent dans l'eau d'un puisard. P ce puisard. X, X, X les tuyaux de plomb dans lesquels les pompes font monter l'eau. Y Y gros tuyau où se raccordent tous les autres, & qui conduit leurs eaux dans un réservoir commun qui par d'autres tuyaux les distribue aux fontaines & fournit le parc.


Machine de Nymphembourg. 2 Planches.

Cette Machine est de l'invention de M. le Comte de Whal, Directeur des bâtimens de l'Electeur de Baviere.

Elle est simple & très-bien entendue. Le produit en est apparemment proportionné à l'effet qu'on en exigeoit. Il auroit été plus grand, si la capacité des fourches avoit été proportionnée à celle des corps de pompe.

Elle est employée à élever l'eau à soixante pieds de hauteur.


PLANCHE Iere. & II.

Fig. 1, 2, 4. Pl. I. & les fig. 5, 6. Pl. II. montrent l'arbre, ses deux manivelles A, les tirans de fer B auxquels aboutissent les deux manivelles, les bras de levier D auxquels répondent les tirans de fer B, les deux treuils C que font mouvoir les leviers D, les six balanciers E attachés aux treuils.

2 & 4. Pl. 1. montrent séparément ces balanciers & leur action. Les balanciers E portent les tiges des pistons des pompes. Les tiges F des pistons de douze corps de pompe qu'ils portent. Les douze corps de pompes G. Ces douze corps sont partagés en quatre équipages.

1. 3. 4. Pl. 1. & fig. 5. Pl. 2. montrent ces équipages enfermés dans une basche. La basche I R. Les madriers H sur lesquels les corps de pompe sont arrêtés à vis. Les tuyaux de conduite R. fig. 6. Pl. 2.

3, 4. Pl. 2. & 5 & 6. Pl. 2. représentent les trois branches L de chaque équipage. Les fourches O auxquelles ces branches se réunissent. Les tuyaux montans P.