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tres dorrures & enjolivures, dont on se sert pour orner les boutons.

3. Ouvriere qui travaille au boisseau, & fait jarretiere, brandebourg ou cordons de montre. Ce travail a beaucoup d’affinité avec celui de la dentelle. On appelle boisseau la planche courbe qui recouvre les genoux de l’ouvriere, sur laquelle l’ouvrage se fabrique. Les fuseaux passent d’un côté à l’autre, comme ceux de la dentelle, sur le coussin de ces sortes d’ouvrieres.

4. Ouvrier qui travaille à la jatte à faire des cordons ronds, dont l’intérieur est garni d’une meche.

Bas de la Planche.

Fig. a, broche à dévider & à travailler, échelle double.

b, fer à rouler, échelle double.

2. Pâté dont se sert l’ouvriere fig. 2. de la vignette.

A, le pâté vû pardevant.

B, le pâté vû par le côté opposé, où on distingue les crochets qui servent à le fixer au rebord de l’établi. On y a aussi pratiqué un tiroir représenté à moitié ouvert dans la premiere figure; le dessus qui est entouré d’un rebord, est couvert de drap vert.

3. Boîte à bouillon, & son crible séparé.

4. Billot sur lequel sont fixées quatre broches qui reçoivent un certain nombre de rochets garnis de soie, que l’on peut doubler, en tirant en même tems les soies de plusieurs rochets. Ces trois dernieres figures 2, 3, 4 sont dessinées sur une échelle double.

5. Etabli en perspective.

6. Jatte sur laquelle travaille l’ouvrier, fig. 4. montée sur son pié.

PLANCHE V.

Fig. 7. Rouet à dévuider ou tracaner, vû du côté opposé à la manivelle.

8. Elevation géométrale du rouet, du côté de la tête.

9. Tournettes ou guindres, sur lesquelles l’écheveau de soie est placé. Pour faire usage de ces deux instrumens: on place le pié du guindre près de celui du rouet précédent, de maniere que sa longueur soit perpendiculaire à celle du pié du rouet, & le siége de l’ouvriere est placé vis-à-vis de la manivelle du rouet.

10. Rouet à cordonner & à retordre.

11. Elevation du même rouet.

12. Autre rouet d’une construction différente, servant à tordre.

12. n. 2. Chape de la petite roue du rouet.

PLANCHE VI.

Fig. A, moule de bouton.

Fig. B, bouton d’or trait à amande, à six croix, moitié satiné, moitié rosté.

Fig. C, bouton d’or à cul de dé, moitié cordonnet d’éfilé, & moitié clinquant, fait à l’éguille.

Fig. D, bouton d’or glacé de trait à six croix, les pointes en cordonnet de trait. On en fait aussi à quatre croix; ce sont les plus communs.

Fig. E, bouton d’or à limace, moitié satiné, moitié rosté.

Fig. F, Bouton d’or trait à épi, rosté, avec cerceau & tête d’or, deux petits falbalas.

Fig. 1. Bouton satiné de soie plate, & rosté avec une milanoise de soie, façon de chapeau, avec un six croix rosté en façon de pommette.

2. Bouton satiné en soie plate, & rosté en milanoise de soie, façon de cordon d’évêque à six croix.

3. Bouton satiné de soie plate, à huit croix, huit cordelieres à la tête, une rosette à chaque bout des cordelieres, d’où part un point de dentelle en mi-lainose de soie.

4. Bouton satiné de soie plate, piqué à carreaux en points de dentelle, avec une milanoise de soie & différens ornemens.

5. Bouton d’or dit à garde d’épée, à quatre croix, moitié lame cannelée, & moitié cordonnet de trait.

6. Bouton d’or dit à garde d’épée, à six croix, moitié lame grenée, & moitié cordonnet de trait.

7. Bouton d’or à lame guillochée, à six croix.

8. Bouton d’or à lame unie fortifiée, à six croix.

9. Bouton d’or à lame à filigrame double, à quatre croix. L’attention de l’ouvrier contribue beaucoup à la perfection de l’ouvrage.

10. Bouton d’or à filigrame simple, à six croix, les points en lames unies. L’essentiel, pour faire ce bouton, est que l’outil qui fait le filigrame, soit bien fait, & que le cordonnet de trait soit d’égale grosseur.

11. Lame unie représentée, ainsi que les suivantes, beaucoup plus en grand.

12. Lame cannelée.

13. Lame crenée.

14. Lame guillochée.

15. Lame a filigrame simple.

16. Lame à filigrame double.

Les différentes configurations de ces cinq dernieres lames sont de l’invention de M. Pierre Bergerot. Elles sont doublées par plusieurs brins de soie qui en occupent la largeur, auxquels elles sont réunies par un fil de trait qui est guipé dessus.