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espece que la précédente. A A; plaque de cuivre jaune, sur laquelle est creusé le bassinet où se met l’amorce, & qui répond à la lumiere. B, canon ou boîte, où se met la charge de poudre. C, poids massif, qui s’éleve plus ou moins haut, suivant la force de la poudre, & qui est retenu par les crans de la cremaillere D. E, E, tenons qui s’ouvrent, lorsque le poids s’éleve, & qui l’empêchent de descendre, quand il est élevé.

Fig. 5. Elle représente le mortier dont on se sert depuis long-tems, pour l’épreuve des poudres qu’on reçoit dans les magasins des places.

6. Cette figure est la coupe ou le profil de la machine infernale échouée devant Saint-Malo. A, coupe de cette machine suivant sa largeur. B, fond de calle, rempli de sable. C, premier pont rempli de vingt milliers de poudre, avec un pié de maçonnerie au-dessus. D, second pont garni de six cens bombes & carcasses, & de deux piés de maçonnerie au-dessus. E, troisieme pont au-dessus du gaillard, garni de cinquante barils à cercles de fer, remplis de toutes sortes d’artifices. F, canal pour conduire le feu aux poudres & aux amorces. Le tillac étoit garni de vieux canons & autres vieilles pieces d’artillerie.

PLANCHE XII.

Fig. 1. Bélier suspendu. 2, poutre béliere. 3, tête du bélier. 4, bandes de fer à l’extrémité du bélier. 5, chaîne de fer dont un des bouts est attaché au crochet 6. 9, 9, liûres de plusieurs tours de cordes à la distance d’environ deux piés les uns des autres, pour fortifier le bélier. 7, extremité de la poutre béliere, où est attaché un cable qui finit par plusieurs branches, à chacune desquelles il y avoit plusieurs hommes pour mettre la machine en mouvement. 10, chaîne ou gros cable qui tenoit le bélier suspendu à la poutre 11. 12, chassis servant de base à l’espece de cage ou de tortue dans laquelle est renfermé le bélier.

2. Baliste de siege, suivant M. le chevalier Folard. 2, base de la baliste. 3 & 4, montans. 5 & 6, traversans. 7, 7, les deux chapiteaux du traversant 5. 8, les chapiteaux de celui d’en-bas, 6. 9, poteaux équarris qui soutiennent & fortifient les deux traversans. 10, 10, sont les deux écheveaux de cordes de droite & de gauche. 11, 11, les deux bras engagés dans le centre des écheveaux. 12, corde attachée aux deux Bras. 13, traits qui sont lancés par la baliste. 14, 14, partie courbe des montans. 15, coussinets pratiqués dans la courbure des montans. 16, arbrier sur lequel est pratiqué un canal parfaitement droit, où l’on place les traits que la baliste doit chasser. 17, noix de la détente. 18, treuil autour duquel se devide la corde. 19, main de fer qui sert à accrocher la corde à son centre, lorsqu’on veut bander la baliste. 20, espece de table ou d’échafaudage sur lequel l’arbrier est en partie soutenu.

3. C, catapulte de batterie, suivant M. le chevalier Folard. A, B, D & E, sont des parties de la catapulte représentées en grand. Voyez Catapulte.

PLANCHE XIII.

La partie supérieure représente les différens outils ou instrumens dont on se sert dans l’attaque des places.

Fig. 1. Plan d’un gabion.

2. Elévation d’un gabion.

3. Fascine.

4. Fagot de sappe.

5. Piquet.

6. Panier.

7. Sac-à-terre.

8. Blinde.

9. Sacs-à-terre disposés pour former un creneau.

10. Escoupe.

11. Pioche.

12. Pic à hoyau.

13. Pic à roc.

14. Pic à tête.

15. Feuille de sauge.

Fig. 16. Pelle ferrée.

17. Bêche.

18. Louchet de Flandres.

19. Croc de sappe.

20. Fourche de sappe.

21. Masse.

22. Hache commune.

23. Serpe.

24. Plan d’un mantelet roulant.

25. Profil du même mantelet.

26. Mantelet vû du côté intérieur.

27. Mantelet vû du côté de l’ennemi.

28. Ancien mantelet.

29. Chandelier.

30. Brouette.

31. Cheval de frise.

32. Chaussetrappes.

Seconde partie, ou partie inférieure de la Planche XIII. concernant le tracer des lignes & leurs mesures.

Fig. 1. Cette figure sert à expliquer la construction des lignes, & elle fait voir les mesures de leurs différentes parties.

2. Partie de ligne achevée.

3. Partie d’un camp retranché en terrein inégal ou irrégulier. a, a, ligne. b, b, ponts de communication des quartiers couverts de part & d’autre par de petits retranchemens en forme de petites demi-lunes, redoutes ou lunettes.

PLANCHE XIV.

La premiere partie, ou la partie supérieure de la Planche, représente six profils de lignes proposés par M. le marechal de Vauban.

La seconde partie de la même Planche fait voir une partie du camp de l’armée qui fait un siege, renfermée entre les lignes de circonvallation & de contrevallation.

S, S, ligne de contrevallation, laquelle est opposée à la ville. T, T, ligne de circonvallation opposée à l’ennemi extérieur ou à la campagne. R, R, redans des deux lignes. P, P, ponts pour la communication des quartiers, couverts des deux côtés par des especes de petites lunettes ou redoutes. Q, quartiers.

PLANCHE XV.

Fig. 1. a, a, plan d’une partie de la ligne de circonvallation de Philisbourg en 1734. c, c, fossé de la ligne. b, b, puits pratiqués au-delà du fossé. d, d, avant-fossé. P P, profil de la même ligne. A, parapet de la ligne. B, fossé. C, C, C, points au-delà du fossé. D, avant-fossé.

2. Cette figure représente les attaques d’une place réguliere située en terrein uni ou régulier. A, B, bastion du front de l’attaque. C, demi-lune du même front. D, D, prolongemens des capitales de A & B. E, prolongemens de la capitale de la demi-lune. F, F, piquets bouchonnés de paille ou de mêche allumée, pour marquer le prolongement des capitales qui doivent servir à la conduite de la tranchée. G, G, batteries à ricochet des deux faces & du chemin couvert de la demi-lune C. H, batterie à ricochet de la face gauche & du chemin couvert du bastion A. I, batterie à ricochet de la face droite & du chemin couvert du bastion B. K, batterie à ricochet des deux autres faces & du chemin couvert des bastions A & B. L, L, batteries à ricochet des faces & du chemin couvert des deux demi-lunes collatérales M & N. O, O, batteries à bombes. P, P, places sur la seconde ligne, où l’on pourroit mettre les batteries, s’il les falloit changer. Q, Q, cavaliers de tranchée qui enfilent le chemin couvert. R, R, demi-places d’armes. S, S, piquets sur le prolongement des pieces attaquées, pour l’établissement des pieces à ricochet. T, T, passages que l’on fait en comblant la place d’armes avec des fascines, pour mener le canon aux batteries. V, V, redoutes qui terminent la seconde parallele Y, Y. X, X, premiere parallele ou place d’armes. Z, Z, troisieme parallele