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Ordre LXXVII. L’Hippobosque, Hippobosca.

Antennes séracées très-courtes en forme de poils, placées sur des tubercules arrondis ; trompe en filet délié, placée dans un étui à deux valvules.

LXXVIII. L’Oestre, Oestrus.

Antennes en globules, divisées en anneaux, & terminées par un filet délié en forme de poil ; point de trompe, ni de barbillons.

LXXIX. Le Cousin, Culex.

Antennes à filets coniques & hérissées de beaucoup de poils ; longue trompe avancée, composée de plusieurs aiguillons déliés, renfermés dans un fourreau flexible ; ventre alongé & cylindrique.

LXXX. La Tipule, Tipula.

Antennes séracées ou filiformes, souvent barbues dans le mâle, ou bien en masse cylindrique ; bouche en museau à levres, & accompagnée de deux longs barbillons articulés, & recourbés en dessous ; ventre alongé & cylindrique.

Famille I. Antennes séracées ou filiformes, souvent en plumes dans le mâle.

II. Antennes pectinées ou à barbes en dents de peigne.

III. Antennes à nœuds ou composées de grains très-bien séparés les uns des autres par un filet délié.

Famille IV. Antennes en massue, ou bien en masse cylindrique divisée en articles très-courts.

CLASSE X.

Deux aîles membraneuses découvertes & point de balanciers, de trompe, ni de dents dans le mâle, point d’aîles, mais une trompe à la poitrine dans la femelle.

Ordre LXXXI. La Gallinsecte, Coccus. Linn. Chermes. Geoff.

La femelle qui est sans aîles, est armée d’une trompe placée entre les deux pattes antérieures ; le mâle, qui n’a ni dents ni trompe, est pourvu de deux aîles & de deux filets séracés au derrière.

Famille I. La femelle ressemble plus à une Galle qu’à un animal, ayant la peau très-lisse & tendue.

Famille II. La femelle ressemble plus à un insecte, conservant sur la peau des incisions, qui divisent le corps en anneaux.

1er. Mémoire.
Des insectes à deux aîles membraneuses & à deux balanciers en général, & des Mouches en particulier.

Les insectes dont il est question dans ce mémoire & les suivans, sont appellés Diptera, en latin, d’où on a fait le mot Diptère, en françois. L’auteur divise la classe de ces insectes en douze genres