Si le desir de seconder les obligations de l’Entrepreneur de l’Encyclopédie méthodique, & de répondre à l’empressement du public pour cet ouvrage, a pu laisser échapper quelques moyens de le satisfaire, nous recevrons, avec reconnoissance, toutes les observations qu’on voudra bien nous faire, tous les mémoires que l’on aura la générosité de nous adresser, tant sur notre plan, & sur les différens articles qui composent ce volume, que sur ceux qui feront la matiere des volumes suivans. Tout est disposé pour renfermer l’Encyclopédie des finances en trois volumes, & nous comptons publier les deux derniers dans l’espace de deux années.
Nous ne devons pas terminer cet avertissement, sans annoncer ici que toutes les fois que nous avons eu à parler, ou d’opérations de finance, ou des motifs qui les inspiroient, nous avons pris la liberté d’exposer notre façon de penser, sans néanmoins nous permettre de juger les choses, ni les personnes. Dans cette circonstance, comme par-tout, nous ne nous sommes expliqués qu’avec les égards qu’on doit à des hommes, mais avec un plus grand respect encore pour ce qui nous a paru être la vérité.
Voyez les mots Beaucaire, (foire de) Boulogne, Bretagne, Calais, Contrebande.
Egalement éloignés de déshonorer notre plume par de viles calomnies, ou de la prostituer à de basses adulations, nous ne nous sommes pas laissés séduire par la manie si commune de tout blâmer, de tout contredire, & nous nous sommes défendus de toute affection particuliere ; mais nous n’avons pu résister au plaisir si doux de louer & d’applaudir quand l’occasion s’en eft offerte. On reconnoîtra que le plus souvent nous n’avons été que l’écho des gens raisonnables & désintéressés.
Voyez les mots Bail, Crédit public, Contrôleur-général des finances.
