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AVERTISSEMENT.

On le doit aux soins & au travail de M. Moreau de Beaumont, intendant des finances. In n’en a été répandu dans le public qu’environ deux cents exemplaires.

Les autres sources majeures dans lesquelles nous avons puisé, sont le Bail des fermes royales unies, fait à Me. Jacques Forceville le 16 septembre 1738, pour six années, imprimé en 1739, in-4o, à l’imprimerie royale ; bail dont les conditions subsistent encore dans toute leur force, attendu qu’il n’y en a point eu d’autre fait avec les mêmes détails ; le Traité général des aides, par feu M. le Fevre de la Bellande, directeur de correspondance dans cette partie, à l’hôtel des fermes, in-4o, 1760 ; le Dictionnaire des domaines, de Bosquet, aussi mort directeur de correspondance de ces droits, trois volumes in-4o, 1762 ; le Dictionnaire de législation, de jurisprudence & de finances, pour toutes les fermes-unies de France, par M. Buterne, agent des fermes à Aix. On n’a rien emprunté de cet ouvrage, que pour la partie des petites gabelles, sur lesquelles l’auteur paroît assez instruit, ainsi que sur les formes de procédures admises à la chambre des comptes & cour des aides de Provence, à laquelle son ouvrage est dédié, in-4o, un volume, imprimé en 1763 ; le Code des tailles, six volumes in-12.

Nous ne devons pas oublier de citer encore l’Eloge de Colbert, avec des notes très-intéressantes sur toutes les matieres qui sont du ressort de l’administration des finances, couronné en 1773 par l’Académie Françoise.

Le Compte rendu au roi en 1781, par M. Neker, directeur général des finances.

Le Dictionnaire des finances, petit in'-12, imprimé en 1727, qui contient une courte définition de quelques mots en usage dans les bureaux de cette partie, extraite des dictionnaires de Richelet, de Furetiere, & de l’Académie Françoise, ne nous a servi uniquement qu’à completter la nomenclature autant qu’il étoit possible.

L’expérience de trente années passées en différentes parties de finance, nous a été bien plus utile. Elle nous a mis en état de définir des mots techniques, d’expliquer les termes d’une langue uniquement établie par la tradition, qui, jusqu’à présent, n’étoit entrée dans aucun dictionnaire ; & enfin, de prendre dans leur usage, la connoissance des idées qu’ils emportent, & des formalités qu’ils imposent.