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noient rien. La taxe étoit juste, quoiqu’elle ne fut point proportionnelle : si elle ne suivoit pas la proportion des biens, elle suivoit la proportion des besoins. On jugea que chacun avoit un nécessaire physique égal, que cê nécessaire physique íiedevoit point être taxé ; que Putile. venoit ensuite,. & qu’il devoit être taxé, mais moins que le super*flu ; que la grandeur de la taxe suslé superflu empêchoit le superflu.

Une autre loi ordonnoit de nourrir, aux dépens du public ’, ceux qui feroient estropiés à la guerre : elle, accordoit la même grâce aux pères & mères, aussi-bien qu’aux ehfans de ceux qui, - étant morts dans le combat, laissoient une famille pauvre, & hors d’état de subsister. Çëttë multitude de soldats, de fils de soldats :, de fenU mes &c d’enfants.y, nourris :.par .Pétat dahslë prytannèe,, remplissoit de courage le*athéniens , & répdoit-leurs troupes, invincibles , quoique d’ailleurs elles fussent peu nombreuses. Les armées d’Athènes étoient composées-de trois fortes de troupes, des citoyens, dés alliés & ;desmefcenainés : Les citoyens, servoient chacun, ’à,leur ; tour : iles philosophes èux~mêmes ri’étoient pas dispensés du service ;,’Platon yantele courage :dé Socràte : son maître-,’ - ’&-1 ui-m êrntf se distingua par fa Valeur., Oh punistoit còmme’ déserteur’ ; celui :qui, ìe jour marqué, n’é'fe’rangèoit pas soùs le drapeau , ou quiTabandonnôit ayant le temps prescrit. Les alliés, qui formoient le plus grand ;nombre, étoient stipendiés"par-ceUx qiiiles- ] eóvoyoîent.Q .nappeloitvnièWÊniaiVíS’les étrangers’ 1 sbudoyéslparlarépublique. ; - - ;. :..’. :-n : :K -y ; - : j -i l l y’ avoit dansl’irifanteriè deux íor’tes de spl- i dats ; les uns étoient armés pesamment,- : &.’pOr--’ j toient dé grands boucliers ,cdes’ílahces>des demi- I piques, des épées : tranchantes ;--ils faisoient là ; principale force de Parmée : lesìautrês étoient ar-’ mésjà la’.légère -, c’est-à-dire -,] d’arcs & de.

frondes, r, J,I ;;.- :i ;:. :; ,r . ;., ;--i - i, :. ; ;’)i^ : :/ ;K ; ’ : ;’ - iL’Attîque ; rétànt.coupé~p"ar ;beaUcô’û'p-de montagnes

-lesíathéniéns -avoient peu de" jcá-valerié’ ;" 

après la guerre contre les perses^ c’est-à^’dire’-à : líépoqué k plus- brillante dé’ la éGrècë-, eílè--ne ,’ mo’ntoit qu’à troiscens chevaux :,elle s’accrut de- ; puis, jusqu’à douze’cens. :’-y ..y . | •’Chacune des’ dix tribus éli’soi-t tous les"ans un- ! nouveau général ; Kjáthènes si^tìit dónC-tousles ’a'ns : j -dixnouvéau’X' :géns.raux( :J ;) :.’ Châfcuìi^dfeux’èxé-r-) ! Çtiitíun joùr’. !&iCPmmándemJnt-^&il ;"-âttén<ibit ; J e-nctiite :que sphtour revîntl ’Entr/autrés pre-rogá- ; j tivesdeces généraux ysils-pouvoient le’veiy, afEím£i i b’ier & congédier les troupes. "Il poUVoit ;être con- j •tinuésdans les. charges : Phod’o'nl’é.’íùt’qUatr-ë fois. Ordinairement un seul étoit envoyé "àlatête de ; Parmée ; les autres demeuroientdans la-villë y,. & 1ils :’rémplisspient’ à peu près lés fonctions de iríi--nistres de íla-guerre.. - -- y • ’n'.i ! ; y . :’•' -~ :La marine dés athéniens étoit fort considérable^ elle :étoit du’doublé, plus forte que’celle dé tous les autres, grecs , & chaque vaisseau pouvoit se battre contré deux vaisseaux ennemis. De trois cens vaisseaux ; qui Composoiènt la flotte grecque à Salamine, íly’-eri avoit deux’éèns :athéniens : il sortit trois cens ; voilés du port A’Athènes pour l’expéditiotì de- Sicile. Leur marine s’accrut encorèparl-asuite. L’oratéurLicurgúê porta là flotte à quatre cens vaisseaux ;- de sorte que chaque année on élisoit pareil nombre de capitaines. Les soldats qùi combattóient dans lés vaisseaux, étoient à peu-près armés comme ceux des troupes dé terres. ’Lî’pffiéiêrqui les ;’eommahdoit srappelioit triérarqueiy òu- commandant de galères ,y& celui qui- commahdoit lá flotte, havarqué^ou stratège. •" Athènes ,- dit -X’enOphori , a Pempire.. dé lá « mer ; mais comme PAttique -tie’nt à Ja-terre, les. » ennemis là ravagent tandis qu’elle fait scsèxpé- " dirions-au loin. Lés principaux laissent détruire "lèurs terres,<&c mët’tént leurs.biens en sûreté " :dans quelque iste ’ :. la’ populace,,-’ 'qui n’a point de’ "terre,-vit fans aucune ihquîéítnde. Mais si les 1 » athéniens 1hâbitoiènt une iûe 3’8c âvólent outre » cela Pempire dé" lá mër^ils auroïéntlépouvoir » de "nuire aux âùtres fans qu’on pût’ Iéu’r nuire ,,

  • > tandis qu’ils.seraient

les maîtres de la mer».. Vous diriez que Xeriophoh a voulu parler de PAn-.

gleterre.

-,

|-’ Athènes remplie dé projets dé- gloire | Athènes j qui àugmëntoitla. jalousie,-au lieu’ d’augmenter i fóiì-influence,’plus, attentive à ;étèndre son empire j maritime "qu !à eh.jouir,’ivèt’úiîtel g’ouveriiéméhc i politique , que lé ; bas peuple se distribuoit les re- | venus publics’, f andis que les riches étoient dans, ’ Poppressiòri,. ne fit point ce grand commerce que

luiproihettoiérit lé. travail dé ses mines,1a miilti-

tude de ses esclaves’^
lë hòrhbfe de !se :sygèns ;de

mer, son autorité furies viIléSJgrecqù£s,,-&, phis que tout cêlá’, lésrbel/ésÌnstitutiohs ;dë Splohv Soïi négoce :fut’-prë,s|û !ë oorné à ;là-’Gtêce & au Pont» Tiuxin ^’d'ò-à-ièllë’firâ 5Tafúb’sistarité. , - ’ " ’ ; Ce fut Pesprit.’dës :-républiques grecques de se i eOïîtéhtër dë’lèurs’t.èrres cómmede leurs loix-,

Athènes prit de Parpbitión j.&’en donna à Lacéj 

dé’rjiehe vfriáîsJ ce fut’ plufô’tspouf’ commander à

! dés peuplés libres ;,- qlsë pbuf goUVeyhe’r desefclà^. 

j vë’s :;J plutôt :poûr-ê¥rë- î :l’a, têté’de Pûnipn’,-’ ;qùe’ i ppúr’là^rdh-ipíéi’Toifë fût ; pérd’u lorsqu’une mô-. | riarchié • ;s’éleva ; ^oùvè’fnèmênt dont Pesprit .est :

! le plus tourné vers Pagrandissement. 

i -’Les grandssUc’cès :;, -’furtoút ceux- auxquels- le ; i peuple contribue beaucoup, lui donnent un tel orgueil-, qu’il n’est plùs0pòïïiblé’dë lé conduiréy Jài- <i) Philippe plàisancoit íûr la ; multiplicité dés génitaux. â’Àihènes Je n’ài pu trouver, disoit-il , rjendane’toutfcrnà :’vifc ^ï’un seul capitaine-j (.c’ctoit Parmenion ) lei-atbéiiieni, eá trouvcni di» tous, les ans,.