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conserva durant une longue suite d’années. Athènes, après avoir éprouvé différentes révolutions, subit le sort des autres villes de la Grèce , & fut soumise au pouvoir des romains.

SEÇT,I QN1.1e... ’"". Des assemblées du peuple. -,. On distinguoitdénx’sprtes.dîassem.blées dupeu- ; pîe, les unes ordinaires & fixées à certains jours ; .(.il’y en avoit trois (i) dahs chàqué prytanie à quelque distance l’une de l’autre ) : les autres ex-r traordinaires, selon les besoins,de !árépublique. Le lieu de Pâssemblée n.’étoitpoihtj’fixéi ;, tantôt c étoit la place .publique, ^ tantôt -un ; endroit dé la ville près de la citadelle appellepnyce^),i :ôxi le temple de,Bacçhus,Lespïytanes séuls eonvpquoient îes. assemblées ; ordinaires ; .y les ^extraordinaires étoient convoquées quelquefois par les.généraux. i Tous les citoyens, pauvres ou riches , avoient’ droit de suffrage." ".y -. ,-] :-, . ;. ;- — , tji.’-.n r. . .L’asserríblée.icommençoit.toUJour^pardêSc-sàcrificésy &par dés, prières , ensuite par fdes, voeux poùrje bonheur du peuple, & -par-des ; imprécar fions terribles contre céuxqíii conseillespiejat-.quelquê chçse de contraire aubien publiçxLésproëdres ou présidens proposoiéht Parfaire fur, laqUêlle ,pn devoit délibérer - : -_. ils lisoiênt’l.’avis ; du sénat-, ’ík îlsdemandoient qu’il fût, approuvé pu :rej,etté. Si le peuple ne-Papprouvoitypas fur Pheufe ,, un héraul.t commis par Pépistate’ :,. pu : chef des présir déns,,’invitoit çeùx qui ;youlpie-ntparjer2 à monter fur la tribune pourse mieux-faîreêntendrê dupeuplé. Lamaniéré ; la píusr ordinaire.de : donner for) suffrage, étoit de lever les. mains. ; ppur marqué . d’approbation.. On--rédigeoit r.ensuite.Iey décret . par écrit ;,.-un-officier.en., faispit lecture ,.à ;h.aute vpix.aú peuple, rquileiopnfirrnoityde jfîouv.eàu i.eri levant iles -mains, ep.thme ’ auparaviânn .Le , décret . avoit .alors force de Jpi. ; Onintituloif }e d.éçret.ldu nom de Pprateur ou-,du sénateur dont l’ppinipn .avoit prévalu :’, on inséroitdansla-date le -nom dé . Parchonte, le jour du mois & íe nom dé latribu qui présidoit. Par exemple :.« y$ ;ous l’archenté ’» Mnésiphile,,yle dernier jpur-^uysripiSj de’sep-S í,tenibre,pendant la’p.rytanie t- pu présidence -gg

?í ;ja tribu,, Pandionide,, ; pémpsthène. ;, ; : fils dé 

» Démotthène., de ;P.éaBée, avcíit ;ai&ç. < ?’.y ::. -y, ....". VS É.GT I’P'X IT It ; ; :

..’ ;."’ .

i-,. Observations fur là constitution & ^’gouvernement ’ ’ d’Athènes.-’ "’ •"•.’ "Ceux qui préfèrent à tout la tranquillité & la- paix, oeux qu’effraye le moindre troubles ceux même qui. ont des’idées exagérées fur la liberté del’homme , désapprouvent sans examen la constitution A’Athènes il est clair que le gouvernement y étoit défectueux ; le peuple y rëndoít des décrets d’une injustice" ou d’une absurdité révoltantes. Les assembléesí-hationales manquoient.de police h & c’est au milieu du désordres de la confusion qu’on faisoitles loix. On peut juger dé la .multitude d’auditeurs^ qui compoíbient lès .assemblées à-Athènes, par la quantité de suffrages né-, cessaires pOur bannir un citoyen, ou adopter un étranger. II falloit.,’ dans l’un & l’autre cas -, au moins six mille ; voix ; .-ladiversitéi des- sentimens , des- ; intérêts" Í&C des vues. : particulières’ ', : produísoiéritd’ailleurs’beaucoup de, troublesï-v., •’ Dahs’lés’questions dé cette’ !éspèce Oh hè doit "êxafníhef queîd.ëux-choses : lë gouvernement cotìvenoit - il 1à-la position où le peuplé se’trouvoit í & lés sujets, étoient-ilsheureux ,

ou plutôt auraient-ils

été. plus .malheureux sous une autre cónstitútíbri ?--Lë peuplé : A’Athènes 3 -si frivole 8c siléger",

fi-susceptible. d’enthousiasme-’&"dë passion :

, exigeoit pèutii :êtré’ uï’ie. ; constitution’ plus ferme ; ’-li’^p - :’y.y ;V/ ""’ ;u’ i :-.’"' -’" ’-""’ ’• ’ SOloh,’ ppur méyfèrv-iî’ ;de’ Pêxprèffion’de Plu- tárqué ^avóitcrú que ; le gouvernement A’Athènes affermi’, & arrêté ; par l’aréopage’ & par Je sénat des quatre cens, comme par deux ancresinébranlables , -cesserpit dé s’agiter & de se tourmenter. Le sûccèsne’répondit poiiìt â son attente.. Jamais, état ne fut plus.agité ; .jf.y. a lieu.de-croire que la-trop grândë autorité, dont-le ; peuple jôuisr soit, en fut .lá causé." «La’témérité 8c la licence "des assemblées populaires , ont perdu les répù-’ "ybliques ;de lâ Grèce’, dit ; Cicéron »... C.ette.re ; marque’ ;est fúr<- toiit applicable à Athènes. ’. ’., r... ^ . ;-, .’- .-,

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.’. !. ’ ;.’Spl,pn "prévit,qu^,.Jé.upeupk abuserait ; de,,sort pòuvcit. Il. imagina,, ’un .frein, pour ,de.. contenir > in’ais, "ce frein" fut - :il ’fûríisant l .L’aréopage, n’avpit auçiihè’.part, au^gòu’y^’rnément/y.i^íê-senaijdeT pendànt-’luii- -’même du peuple,,. ne.píjuyoit.maintenir ía çoristitutiôn dès que.les. citoyéns.vouloienç laviqler. pu la. changer. II y.ayoit péutr être un’ v. :ÌEe,radkaL,,dan,s çe sénat.forrn.é pourcontenir-depeuple. II étòit trQp.nol^breux..,Compofe., d’abord d,e’..qùàtíjé cèris, personnes[ ; iï le fur ensuite de .six cens-, L’éx.péri’éji’ce’á toujours montré que les píus.grarids. ’hommes.,|deviériiie’nt..pétits lorsqu’ils .sont assemblés , & .qu’il y. ï- moinsr de. sagesse là pù’ il.y. a le plus -de sages. ’ ’ -’ , y On est-transporté.d’admiration ,,quahd’,on envisage les athéniens du côté qui leur est favorable & avantageux. L’éclat de leurs victoires, ;, les ; d) Oiiílaues auteurs enn’àutres Samuel Petit, prétendent ciull "y en avoît quatre : ...- (L)’P» ?,%u" v-euî ! àir" Heu plein ; U se nommoit ains. à. cause, du grand nombre de .fi^es. qu’il comewnt.... ou. des, hojiiuies qui s’emgressoient de les remplir,. - . . • . ’ . ". •