Page:Encyclopédie méthodique - Atlas, T01.djvu/57

Cette page n’a pas encore été corrigée
47
DES CARTES


hauteur trop grande, place le détroit du Sund 5 minutes trop au Sud.

On préfumera peut-être qu’ici la ville de Drontheim eft trop feptentrionale, vu que M. de Lifle, dans fa carte des Couronnes du Nord, met cette ville par 63° 12’; mais en revanche ce Géographe pofe le Cap Derneus plus de 17’, trop Sud ; & Û, dans le Brijlish Mariner s guide, Drontheim eft par 6 3.° 26’, 2, les cartes citées ci-deflus, & encore d’autres dont on n’a point parlé, veulent cette latitude en général plus grande, comme feroit 63. 40’. M. d’Anvil’e, féconde partie d’Europe, place cette ville par 64. io’, d’autres la veulent par 64. 1 5’, & Ponfoppidam la fait même monter jufqu’à 65° 20’,:elle eft dans cette carte-ci par 63. 40’. Il y a peu de chofe à dire, fur les mefures itinéraires de la Scand navie ou des Couronnes du Nord. La nouvelle aune de Danemark, qui eft de 2 pieds de Copenhagu ;, eft moindre que l’ancienne ; la nouvelle eft de 177 1 40 au degré ; la litue de Danemark eft de 1 2000 aunes, ainfi cette liaie eft de 14 |4 au degré. Si l’aune a&uelle de Copenhague, étoit diminuée feulement de 4 lignes fV du pied de Paris, elle vaudrait 1 pied 10 pouces 9 lignes 10 points de ce pied, & elle feroit 1 80000 fois dans le de^ré moyen du méridien ; alors il y auroit précifément, 15 milles de 12000 aunes danoifes dans ce deg-é. Les Marins de Danemark font, en effet, leur mille de 1 5 au degré, & femblent par-là exciter implicitement le Gouvernement, à réduire l’aune danoife à la valeur rapportée ci-deffus ; fi cela étoit, la demi-aune ou le pied de Copenhague, feroit exactement le pied grec.

A Stokholm on fe fert du pied romain, & l’aune y eft de deux de ces pieds ; c’eft la demi-aune de Paris. La lieue de Suède a 18000 aunes eu 36000 pieds de Suède ; or, le degré renferme 375000 de ces pieds ; divif nt ce dernier nombre par 36000, on trouvera qu’il y a précifement 1 o lieues — fuédoifes au degré. Cette lieue contient 10 weifts de Ruffie, lequel eft de 3600 pieds Romains ou Suédois ; ce Veift eft par conféquent dâ 104 ~ au degré.

On compte ordinairement 10 lieues f— Suédoifes pour un degré ; la lieue de 10 n— à ce degré eft à celle de 10 j auffi au degré, comme 625 eft à 624 ; ainfi, elles peuvent être réputées égales ; la première, 10 —, eft exacte ; la féconde, 10 f } eft fous une exprefîion un peu plus fimple. Article VIII.

§. I. Le Royaume de France, depuis le N°. i jufauau N°. 43 inclujivtmeit ;.

Les cartes générales qu’on a principalement confultées, font ; la France par Gouvernemens généraux, de Guillaume de Lifle, 1703 ; la France par Gouvernemens Militaires, par Parlemens & Cours Supérieures, par Maîtrifes des Eaux & Forêts, par Cours des Aydes, par Chambres des Comptes, par Intendances & par Généralités ; ces 6 cartes font de M. Robert, 1742; la France divifée par Dépa:temens des Secrétaires d’Etats, de Ph. Buache, 1 746 ; la France divifée en Provinces &c en Généralités, par M. d’Anville, 1780 ; la France, avec les routes des Poftes, par Jaillct; carte des triangles de la France, avec une Table des pofitions calculées, par M. Maraldi, 1744 : les cartes précédentes font en une feuille.

La France, par Généralités, 2 feuilles, Jaillot ; la France, par Gouvernemens militaires, 28 feuilles, M-4., Julien 175 1 ; la France, par Provinces Eccléſiaſtiques, 4 feuilles, Jaillot, 1736. Carte générale ces fleuves, des rivières & des principaux ruſſeaux de la France, avec les canaux actuellement conſtruits, 2 feuilles, 178 1, Dupain Triel. On va maintenant préſenter pour chacune des cartes de détails fur la France, par ordre alphabétique, & ordinairement, pour chaque Gouvernement, une table de la poſition des principaux lieux, tant en longitude qu’en latitude ; comme font les capitales des Provinces & des principaux pays ; les Parlemens & les Conſeils Souverains ; les Généralités ; les Archevêchés & Evêchés ; les Cours & Hôtels des Monnoies ; les principaux Ports de mer ; les Univerſités & les Académies ; enſuite on fera l’énumération des originaux qu’on a conſultés.