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BAN BAR 25


savoir : sept cents fraocs ponr la charpente, kaît ’ cents francs ponr la ferrorerie, neat cent cinquante francs pour les feize plaqnes.

Banc de forerie. Banc far leqnel on aflujettît les canons de fusil poar les forer, & où ils avancent au<-devant du foret fixé an centre de la lanterne qm loi imprime le mouvement de rotation. (Voyez le mot Foret.)

Banc de forerie dans les fonderies. C’est une table de 4 met. 36 (i3 pieds 6 pouces) de Iongueur, sur o met. 60 (2 pieds 2 pouces) de largeur, & o met. 29 (Il pouces) aVpaiffeur, formée de deux pièces de bois aifemblées par quatre forts boulons ; le bord extérieur des longs côtés est garni d’une barre de fer. Cette table eS fixée sur trois supports en chêne, par des boulons ; ces fnpports le fontaussi, par le même moyen, sur des blocs de cbêne retenus par des boaïons, sur un maffif en pierres de taille. Cette table sert à porter les couteaux & forets néceflaires au forage %l tournage des boucbes à feu ; on place sur elle solidement une caiife en bronze âc à tourillons, où etl difpofée une roue dentée engrenant dans ^ine vis sans fin ’, qui engrène elle-même dans la crémaillère d’un cric qui pouffe les forets, & est renfermée dans cette caiffe, fermée avec foin ^ur que rien ne faffe obftacle à son mouvement.

Le banc de forerie a besoin d’une grande & invariable solidité, pour répondre exaâement, & Cuis ofcillation, au cadre de forerie en métal porté sur un chevalet placé devant lui, auquel il est Joint par des barres de fer ; c’est dans un encaftrement fait dans ce cadre, que tourne sur ellemême la volée du canon qu’on doit forer. Pour cette opération, le canon, porté par sa volée sur le cadre de forerie, est foutenu à 1 autre extrémité

5ar un excédant de métal qu’on laiffe au bouton e culaffe. nommé Jaux bouton, auquel on fait ^ deux oreilles on tenons qu’on enchâffe solidement dans un mandrin de fer encaftré au centre d’un arbre difpofé horizontalement. Cet arbre porte une lanterne dont les fufeaux font engrenés par une roue dentée, unie à un arbre vertical %l traver- » fée par lui ; des timons partant de cet arbre, servent à atteler les chevaux, qui, en le f^ ifant tourner, impriment au canon un mouvement de rotation, rour tranfporter la bouche à feu commodément dans l’atelier de forerie, la mettre sur le cadre, l’en retirer, &c., on difpose, relativement au banc %l au cadre de forerie, à environ 4 nièt.(12 pieds) au-dessus, denx poutrelles pardlèles, sur lesquelles on promène ailément un petit chariot nommé cabriolet, qui porte toutes les machines nécessaires pour foulever les plus lourds fardeaux. Ce banc de forerie est compliqué, %l il

Fourroit être simplifié, comme l’a fait observer ai^teur de l’Aide-mémoire de qui j’emprunte cet article.


Banc à tailler les limes. Établi sur lequel on’place les limes à retailler, 9t où elles font affujetties par des étriers en cuir. On a jusqu’ici préféré, dans les mannfaâures d’armes, les procédés ordinaires à l’usage de ce banc.

BANDE. Partie en fer qui garnît & fortifie une roue de voiture. (Voyez l’article Roues des voitures d’ahtillxrie.)

Bahde de reffort. C’est, dans la platine, la distance de la griffe du grand reffort qui n’est plus retenn par la noix au bord du bas du corps de platine ; elle doit être de o met. 01 1 à o met. oi3 (5 à 6 lignes) pour les platines des fusils d’infanterie.

BANDÉ. Un reffort de platine est au bandé quand il est tendu Si que le cnien est armé.

S’il restoit lonç-temps dans cette fituatlon, il se détérioreroit ou il se casseroit, fui vaut qu’il feroit plus ou moins reffort, Si qu’il auroit plus ou moins de vivacité.

BANDEROLE ou PORTE-GIBERNE. C’est une large bande en buffle, passant de l’épaule gauche au côté droit.

BANDOLIÈRE ou BANDOULIÈRE. Bande de cuir recouverte quelquefois de foie & de salons, qui se passoit en écharpe pour porter l’arbaiête, & ensuite le moufqueton, au moyen d’un crochet ^ reffort placé au bas.

BARBETTE. Batterie de canons à barbette. (Voyez l’article Batterie de canons.)

BARBOLE. Hache d’armé à marteau, en usage du temps de la chevalerie.

BARDES. Armures en fer on en cuir bouilli, qui fervoient à garantir le poitrail Si les flancs a’un cheval de bataille. Un cheval étoit bardé quand il étoit revêtu de bardes.

BARIL ardent. Artifice de guerre. Ce baril est de même dimenGon que le baril à poudre, mais sans chape : on le remplit de copeaux imbibés dans la composition des tourteaux ; les copeaux étant à moitié froids, on les arrange par Hts, sur lesquels on jette du pulvérin. Les premières Se dernières couches se font avec des étoupes bouillies dans la composition des balles à feu ; le baril rempli, on le referme, on l’amorce avec une à‚ifé^ à bombes à chaaue fond. Se l’on fait des trous de distance en difiance autour du baril, pour donner de l’air au feu Si faire brùlei : la composition.

Baril à ébarber. Petit tonneau mobile sur son axe, dans lequel on fait tourner des balles de plomb, afin que le frottement en fasse disparoitre les bavures qui restent après avoir coupé le jet.


Artillerie. D