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TIB TIL 493


Tibur, après les vastes débris de la villa Adriana, est celle de la villa de Mécène. Il est difficile de s’en faire maintenant une juste idée, tant ses masses ont subi de dégradations. Pirro Ligorio, qui vit ce grand reste de construction beaucoup plus intègre, en fit une description abrégée qui peut donner quelqu’idée de sa forme ancienne.

A l’extrémité de la colline qui regarde la Campagne de Rome, s’élevoit cette magnifique maison de compagne sur de très-hautes substructions, qui rétablissoient le niveau dans son plan, comme on le voit encore du côté qui regarde l’Anio. Son élévation se composoit de deux ordonnances ou deux étages, l’inférieur orné d’un ordre dorique. L’ordre de l’étage supérieur étoit ionique. Il reste encore des parties du premier ; le second est entièrement détruit. C’est à ce dernier que doit avoir appartenu la colonne qui, bien que déplacée aujourd’hui, existe toujours sur les ruines près de la route. Cet ordre supérieur ne régnoit pas dans toute la circonférence du bâtiment, mais seulement dans le corps du milieu, où étoit l’habitation du maître. C’est cette partie qu’on voit encore dominer maintenant la masse des ruines, malgré tous les objets qui en masquent l’aspect.

La maison de campagne de Mécène, par la grande étendue de ses masses, interceptoit la voie Tiburtine, ce qui obligea de pratiquer un chemin couvert, qui subsiste encore sous le nom de Porta oscura. Une inscription transportée au Museum Vaticanum, nous apprend que ce chemin couvert avoit été pratiqué et construit par Lucius Octavius Vitulus et Caius Rustius Flavius, quatuorvirs, de l’avis du sénat.

Ce chemin couvert l’étoit par une voûte, percée à son sommet de fenêtres qui y introduisoient verticalement la lumière. Deux de ces couvertures existent encore, et l’on voit l’indication d’une troisième. Toute cette construction n’étoit autre chose qu’une partie formant le rez-de-chaussée. La position de l’édifice avoit obligé de bâtir un grand nombre de corridors les uns sur les autres. Il y avoit des pentes pratiquées en avant, et qui conduisoient à une réunion de degrés qui formaient une sorte de théâtre. Rien ne seroit plus difficile que de donner, par le discours, une idée précise d’un édifice dont les ruines incohérentes, sont devenues une matière de conjectures, que le laps des années rend de plus en plus incertaines.

Aujourd’hui les restes de la magnifique villa de Mécène, sont devenus des usines pour une fonderie de ser. C’est à cet effet qu’on a détourné une partie des eaux de l’Anio, qui, s’échappant sous les voûtes antiques, y forment des chutes et des cascades dont l’effet rend ce lieu extrêmement pittoresque. De là les eaux vont se précipiter dans la vallée où coule l’Anio, et forment, en tombant de la montagne, ce qu’on appelle les petites cascatelles.


En quittant la villa de Mécène, on trouve un reste de mur antique, construit de peperino en grandes pierres carrées, à l’instar des murs de Lanuvium et d’autres villes de l’ancien Latium.

TIERCER, v. agir. Ce est Réduire Au niveaux. On dit Que le pureau des tuiles ous des ardoises D’une couverture sérums tiercé à l’ordinaire, Qué Les Deux niveaux en recouverts de will be désastreuses ce est-à- ; en Sorte Que Si ce est de la tuile au grand moule, Qui a Douze A treize pouces de length, sur Lui give Quatre de pureau ous d’Échantillon.

Tiercerons, s. m. pl. Ce are, DANS LES voûtes gothiques, des ares Qui naîssent des angles, et se en vont Qui joindre aux liernes.

TIERCINE. Voyez PIÈCE DE TUILE.

TIERS-Point, s. m. Ce est le point de de la section Qui est au sommet de l’ONU d’triangle équilatéral. Les ouvriers le nomment AINSI, Parce Qu’il est Le Troisième point après Les Deux Qui sont à la base.

TIERS-POTEAU, Sm Pièce de bois de sciage, de Trois sur Cinq pouces et demi de grosseur, Faite D’UN poteau de Cinq et septembre pouces resendu. This pièce SERT verser les cloisons légères, et Celles Qui présage à faux.

TIGE, s. f. On a quelquesois donné ce nom, à ce qu’on appelle généralement aujourd’hui le fût d’une colonne. Mais on le donne avec beaucoup plus de propriété, à la partie montane d’un candélabre. Ce nom emprunté aux arbustes et aux plantes, convient particulièrement à cette espèce de candélabres en bronze, trouvés en fort grand nombre, sous les cendres qui ont enseveli Pompeia, et qui sont une imitation formelle des tiges de beaucoup de plantes.

TIGE DE FONTAINE. C’est le nom qu’on donne à une espèce de balustre creux, ordinairement rond, qui sert à porter une, ou plusieurs coupes, l’une sur l’autre, dans les fontaines en cascades. Cette tige à chaque étage reçoit un profil différent.

TIGE DE RINCEAU. On appelle ainsi une espèce de branche ordinairement eu enroulement, qui semble sortir d’un culot ou fleuron, et qui, dans ses circonvolutions, porte les feuillages d’un rinceau d’ornement.

TIGETTE, s. f. Ce est, Dans le chapiteau corinthien, juin Espèce de tige ous cornet ordinairement cannelé et orné de seuilles, D’où naîssent les volutes et les hélices.

TIL, s. m. Ecorce d’arbre Dont le fait les cordes à puits, et Dont les appareilleurs nouent