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416 SUR SYE


comme, par exemple, la position de la base d’une colonne sur de juin, d’Une statue Sur une colonne, etc.

SUPPORT, s. m. Se dit en général de tout ce qui supporte un poids quelconque ; et dans l’architecture ou la construction, de tout corps soit simple, comme une colonne, soit compose, comme un pilier de maçonnerie, soit plis composé encore, comme une voûte, tous objets sur lesquels d’autres s’élèvent, et dont ils sont les soutiens. Tout support doit être, soit par sa solidité intrinsèque, soit par la nature de sa construction, soit par l’étendue de sa masse, proportionné à l’objet qu’il doit soutenir, et cela autant en vertu du principe de la solidité, que pour l’impression que nos yeux eu reçoivent. Rien ne les contrarie plus, que certaines colonnes de marbre, employées dans les édifices de la décadence des arts, à soutenir les retombées d’arcades plus épaisses même que les chapiteaux qui s’en trouvent débordés. La solidité réelle du support existe dans la dureté de la matière, mais l’apparence du sort supporté par le foible, donne à la réalité, un démenti dont l’effet est désagréable, et qui répugne à cet instinct du vrai et du convenable, qu’on appelle le goût.

SURBAISSÉ, participe adj. Se dit, en architecture, arc de tout, de Toute arcade, De toute voûte Qui a DEPUIS sa base JUSQU’A fils sommet, juin hauteur Moindre de La Moitié de sa largeur. La formesubraissée ne Doit Être employée au Québec lorsqu’elle is Nécessaire, Parce Qu’elle est généralement Moins solide, Moins simple, et par conséquents Moins belle Que la forme plein cintre. Voyez VOUTE.

SURBAISSEMENT, s. m. Ce est le trait de tout l’arc, du Toute arcade ous voûte surbaissée, et Qui a la Forme d’une partie d’ellipse.

SURBAISSER, v. agir. Elever arc non OÜ juin voûte à juin hauteur Moindre de Celle que Donne la hauteur de la demi-circonférence du cercle. On dit surbaisser et surhausser, pour dire, Donner un arc non Plus ou moins de la hauteur Qui correspondent à la Mesure de la Moitié de sa base.

SURCHARGE, s. f. Se dit de l’excès de la charge en volumes or in Épaisseur, QU’A non plancher par le trop du Matériaux de fils aire.

SURFACE, s. f. Se dit de Cé Qui n’a Qué dimensions de Deux, largeur et Longueur, sans Épaisseur, de Quelque Manière Que l’objet Soit Place. On dit la surface de mur d’un, D’UN plancher, D’une glace, etc.

SURPLOMB, s. f. On dit de Toute la construction Qu’elle est en surplomb, when surface sa sorte de la ligne verticale Que Donne et Indique la corde à Laquelle en cas de suspension plomb non, (Voyez Aplomb.) Cela Se entend particuliérement des contructions Dont la nature is d’être perpendiculaires, et non de Celles Qui affectent la forme pyramidale.

SURPLOMBER, v. agir. Ce est pour la construction juin, juin colonne, mur un, une façade d’édifice, Être hors de la ligne d’aplomb.

SYÈNE. Ville de l’antique Egypte, dont le nom moderne est Assouan. Son emplacement au sudouest de la ville nouvelle, étoit borné par le Nil d’une part, et de l’autre par des rochers de granit. Sun assiette occupoit le penchant de la montagne, contre l’ordinaire des villes égyptiennes.

Les Egyptiens ont couvert de sculptures et d’hiéroglyphes les surfaces lisses des rochers dans tous les environs de Syène, principalement les blocs qui sont à pic et baignés par les eaux. Ces figures sont de grandeurs différentes et plus ou moins profondément creusées.

Il n’existe plus de l’antique Syène qu’un temple, dont les restes occupent le penchant de la hauteur dont on a parlé. On y entre aujourd’hui, ou plutôt ou y descend, par la plate-forme, dont une grande partie est enfoncée, et l’on se trouve sur un sol formé de sable et de poussière.

Un portique de quatre colonnes, et des arrachemens de murailles, sont tout ce qu’on en peut reconnoître, tant il est ruiné et encombré. Sa largeur étoit d’environ quarante pieds. Ce qui subsiste de sa longueur a trente-quatre pieds. Le couronnement et les chapiteaux des colonnes sont encore à découvert, et il n’est pas fort difficile, d’après l’exemple d’autres monumens, de se représenter la façade extérieure de celui-ci, à peu près telle qu’elle devoit être. L’entrée étoit tournée du côté du fleuve. Au milieu des rochers et des masses de granit sur lesquelles ce temple est fondé, on est surpris de le trouver bâti en grès ; mais ce fait est bien plus commun et plus remarquable à Philae. En général, les constructions en granit sont beaucoup plus rares en Egypte qu’on ne le croit communément, et l’architecture ne paroît guère avoir employé cette matière, que dans la formation des monumens ou temples monolythes.

Deux colonnes du temple de Syène sortent des décombres, les deux autres ne sont plus visibles. On y distingue encore deux sortes de chapiteaux semblables par le galbe, c’est-à-dire par cette forme qui imite te calice du Lotus, mais variés dans leurs ornemens. Le plus voisin de la porte est de l’espèce la plus commune en Egypte. Les murailles ne sont qu’en partie couvertes de sculptures, d’ou l’on est porté à croire que le témple n’avoit pas été achevé. Ce qui reste des bas-reliefs est mal conservé, et l’on ne peut rien conclure de leurs sujets pour deviner à quelle divinité