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semblable, s’il est exact, comme me l’a écrit M. Demante lui-même, que l’un de ces témoins soit venu, le lendemain même du duel, faire une visite à la mère de Galois. Peut-être les témoins étaient-ils partis à la recherche d’une voiture ou d’un médecin lorsque Galois fut trouvé par un paysan qui passait avec sa charrette auprès de l’étang de la Glacière, sur le territoire de Gentilly, et amené par cet homme à l’hôpital Cochin.


Portrait de Galois fait par son frère et publié par le Magasin pittoresque en 1848[1].
  1. « Ce portrait, dit en note le Magasin pittoresque, reproduit aussi exactement que possible l’expression de la figure d’Évariste Galois. Le dessin est dû à M. Alfred Galois qui depuis seize ans a voué un véritable culte à la mémoire de son malheureux frère. » Ce portrait a donc été fait de mémoire seize ans après la mort de Galois ; il ne ressemble guère au portrait d’après nature dont la reproduction est publiée avec cette étude. Outre la maladresse de l’artiste, qui est évidente, il faut reconnaître que, pour arriver à l’expression, il a cherché surtout à rendre le trait de la physionomie qui était devenu