nous traduisons en infinitude régie par la gravitation. Il n’y a pas d’infini — ou plutôt il y a un nouvel infini que j’ai découvert, — il n’y a pas de gravitation, il n’y a pas d’espace homogène…
— Ah ! dit Palmyre…
… et la lune peut se poser dans votre main sous une forme qui correspondra, non pas à ce qu’elle est, réellement, mais à ce que vous la pensez . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . à ce que le médium, notre truchement avec l’au-delà, la pensera, car l’espace n’existe plus pour lui…
— Allons vite voir cela ! dit le marquis de Laumalt.
— Allons, répéta Palmyre.
Altramer, le front entre ses poings, songeait. Il s’écria rageusement :
— Si l’espace n’est pas homogène et s’il n’y a pas d’espace, y a-t-il une durée, Lewisa ?
— Attends, répondit le savant. Il y a peut-être une durée — spatiale, et selon qu’on se meut en elle dans un de ses six axes, on est immortel, mortel, ou…
—… ou inexistant, veux-tu dire. Mais être inexistant, qu’est-ce ?
— C’est, à votre choix, la métaphysique correspondant aux géométries de Riemann ou de