Page:Dumont - Paris-Éros. Première série, Les maquerelles inédites, 1903.djvu/225

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

XIX


Érotomanie à l’état aigu. — Valet-sigisbée. — Mlle Adrienne de K… — Fin tragique de la baronne de K… — Les maîtresses servantes : pies voleuses.


Le drame, la tragédie et la folie furieuse guettent l’érotomane à chaque pas de ses aventures passionnelles. Les faits divers s’encadrent, suivis, palpitants, horribles, dans les colonnes des journaux : femmes éventrées, hachées de coups de couteau, charcutées et incinérées, trouvaille de membres découpés à la hache, parsemés ; ici, une tête coupée, exposée à l’appui d’un balcon ; là, un cadavre exsangue dont les parties sexuelles ont été arrachées ; et encore, le poison qui tord le corps dans d’affreuses convulsions, les ablations assassines.

L’invraisemblable est le fait, le crime est instantané ou idée fixe.

La baronne de K… était une victime vouée au molochisme érotique.

De vénale, son érotomanie était devenue céré-